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«Late breakers» – Thérapeutiques antirétrovirales - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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«Late breakers» – Thérapeutiques antirétrovirales

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Source : VIH 

Dernière séance de «Late Breaker» de Durban 2016, ces résultats admis à la dernière minute avant le début de la conférence.

Une prophylaxie renforcée réduit la morbi/mortalité chez les patients fortement immunodéprimés qui débutent un traitement antirétroviral

Enhanced infection prophylaxis reduces mortality in severely immunosuppressed HIV-infected adults and older children initiating antiretroviral therapy in Kenya, Malawi, Uganda and Zimbabwe: the REALITY trial – J. Hakim,  REALITY Trial Team – Zimbabwe

Le renforcement de la trithérapie classique par du raltegravir au cours des 12 premières semaines permet une réduction plus rapide de la charge virale mais n’a pas d’impact sur la morbi/mortalité

12-week raltegravir-intensified quadruple therapy versus triple first-line ART reduces viral load more rapidly but does not reduce mortality in severely immunosuppressed African HIV-infected adults and older children: the REALITY trial – C. Kityo, REALITY trial team – Uganda

Les deux présentations se rapportaient à la même étude. Il s’agit de savoir si renforcer les modalités de prise en charge chez les patients très immunodéprimés (CD4 < 100/mm3) permet d’améliorer le pronostic. L’étude REALITY a testé plusieurs stratégies chez 1 800 patients : 1/ renforcer la trithérapie initiale par 2 INIT et un INTI avec du raltégravir dans les 12 premières semaines ; 2/ renforcer la prophylaxie des infections opportunistes en ajoutant au cotrimoxazole (et l’INH si elle était dans les recommandations du pays) par : 12 semaines d’INH et vitB6, 12 semaines de fluconazole, 5 jours d’azitromycine et une dose unique d’albendazole (le coût de ce package prophylactique complet varie de 7 à 35 $ en fonction des pays de l’étude) ; 3/ apporter un soutien nutritionnel au cours des 12 premières semaines (ce dernier aspect ne sera pas abordé dans la présentation des résultats). En pratique, l’adjonction de raltégravir n‘amène aucun bénéfice en terme de charge virale indétectable, de restauration immunitaire ou de morbi/mortalité (NDR : donc de ce côté, on ne lave pas plus blanc que blanc…). Par contre, le package prophylactique entraine une amélioration de la mortalité, diminue l’incidence des évènements sida (OMS IV) de la tuberculose, de la cryptococcose et des candidoses. Cela sans effet délétère sur la tolérance ou l’efficacité antivirale. L’étude a utilisé une forme coformulée de cotrimoxazole/INH/Vit B6 et montre que l’on sauve 3,3 vies pour 100 patients traités avec le pack prophylactique renforcé.

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