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Un an de PrEP en France : on fait le bilan en 8 chiffres

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Le Docteur Jean-Michel Molina, l’un des instigateurs scientifiques de la PrEP en France avec Gilles Pialoux, a dressé le bilan d’un an de PrEP dans l’Hexagone lors d’une conférence à Malte en janvier 2017. (Voir la présentation complète ici). TÊTU épluche ici les principaux chiffres de cette présentation.

A l’arrivée de la PrEP en France, on se posait encore beaucoup de questions. Les gens en ont-ils un réel besoin ? Quelle est son efficacité ? Y-a-t’il un changement de comportement des individus ? Quelle est la résistance du virus ? Le coût du traitement ?… Certaines subsistent encore (et avec elles de nombreuses idées reçues), mais la plupart ont trouvé leurs réponses.

Le principe de la PrEP est simple : les personnes séronégatives prennent du Truvada, un antirétroviral bien connu déjà utilisé par les séropositifs dans les trithérapies, avant de « peut-être » prendre un risque, et après… Ce comprimé est accessible et remboursé pour un usage préventif du VIH en France depuis janvier 2016. C’est un outil supplémentaire, en renforcement du préservatif qui n’est pas utilisé par tous pour diverses raisons, pour les personnes qui ressentent ce besoin d’augmenter leur protection contre le VIH lequel est encore contracté par 6.000 personnes par an en France (la moitié sont des gays).

La PrEP se diffuse dans le monde, et les résultats commencent à être quantifiables

– Aux États-Unis, plus de 100.000 individus seraient protégés par la PrEP; à San Francisco, près de 20% des homosexuels seraient concernés.

– À Londres, un déploiement de la PrEP par les gays eux-mêmes aurait fait baisser significativement les nouvelles infections (autour de 40% selon l’une des cliniques de la ville). Mais toujours pas d’autorisation officielle ni de remboursement Outre-Manche.

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Sources : TÊTU.com

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