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4 avril 2019 - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Source : Seronet.info

Aujourd’hui, une personne séropositive fait face à des discriminations professionnelles à l’égard de certains métiers du service public.

Une sélection sous critères médicaux

En 2019, les personnes vivant avec le VIH sont toujours considérées comme « inaptes au terrain » pour la majorité des métiers chez les pompiers, la gendarmerie, l’armée ou la police nationale. L’accès à ces métiers se fonde sur un référentiel d’aptitude anachronique : le référentiel Sigycop qui « correspond au profil médical d’un individu, établi par un médecin militaire, lui permettant de déterminer son aptitude à intégrer l’armée française (…) S’il a une vocation militaire, le profil médical Sigycop s’applique et crée des exclusions systématiques de personnes vivant avec le VIH dans de nombreux autres emplois publics. Ainsi, l’exclusion constatée pour l’armée [sur la base des coefficients appliqués aux candidats-es séropositifs-ves au VIH, ndlr] se retrouve dans d’autres secteurs, notamment la police nationale », expliquait le rapport VIH/Hépatites, la face cachée des discriminations 2015, réalisé par AIDES. Cette politique discriminatoire dans l’accès à l’emploi y était détaillée dans le premier chapitre dudit rapport.

Des réactions judiciaires face aux discriminations

Suite à cette parution, AIDES avait écrit aux ministres concernés (Santé, Défense et Intérieur), sans obtenir de réponses satisfaisantes, voire sans obtenir de réponses du tout. L’association avait donc saisi le Défenseur des droits fin 2015. Celui-ci n’a malheureusement pas donné suite. AIDES a depuis repris son argumentaire et choisi de repartir à la charge. Depuis juillet 2018, une mission d’information est conduite à l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission de la défense nationale et des forces armées. Elle porte sur « l’évaluation des dispositifs de lutte contre les discriminations au sein des forces armées ». Présidée par les députés Bastien Lachaud (France Insoumise) et Christophe Lejeune (La République En Marche), elle a procédé à des auditions : directrice des affaires juridiques du ministère des Armées, inspecteur des armées, directeur des ressources humaines du ministère des Armées, aumôniers des forces armées, directrice du service de santé des armées, etc. AIDES a également été auditionnée (6 décembre 2018). C’est la seule association de santé à avoir été auditionnée, ce qui démontre la reconnaissance de l’expertise de l’association sur le sujet.

Appel à la mobilisation de personnes séropositives

À cette occasion, l’association avait rédigé un argumentaire très complet qui a constitué la trame de son audition. Ce même document va également servir à relancer une saisine du Défenseur des droits par l’association. Dans ce cadre, l’association est à la recherche de personnes vivant avec le VIH ayant renoncé à se porter candidates ou ayant été mises au placard après la découverte de leur séropositivité. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez vous rapprocher de Chloé Le Gouëz (clegouez « @ » aides.org) et Enzo Poultreniez (epoultreniez « @ » aides.org). De son côté, la mission d’information parlementaire poursuit ses travaux (une audition du directeur de Polytechnique est prévue le 21 mars, par exemple). Elle doit rendre son rapport avant l’été, une fois l’ensemble des auditions achevées.

Source : Lepoint.fr

 

REPORTAGE. Marginalisées, les travailleuses du sexe sont davantage touchées par l’épidémie de VIH/sida, d’où l’urgence de trouver le moyen de mieux les atteindre.

Par Aurélie Franc de retour de Ouagadougou | Le Point.fr

Source : cnrs.fr

1,2 million d’individus dans le monde sont co-infectés par Mycobacterium tuberculosis, la bactérie responsable de la tuberculose, et le virus du Sida (VIH-1).

Cette association est meurtrière : elle complique le diagnostic et le traitement des patients, et augmente la pathogénicité de ces deux agents infectieux. Une collaboration internationale, menée par des chercheurs du CNRS et de l’Inserm, a mis en évidence que dans un contexte tuberculeux, le VIH-1 passe d’une cellule à l’autre grâce à des nanotubes formés entre les macrophages, ce qui augmente très fortement la proportion de cellules infectées. Ces résultats sont publiés le 26 mars 2019 dans la revue Cell Reports.

Des chercheurs de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et du Laboratoire international associé IM-TB/VIH établi entre le CNRS et le Conicet (Argentine), en collaboration avec le Centre de physiopathologie de Toulouse Purpan (CNRS/Inserm/Université Toulouse III – Paul Sabatier), ont montré que les macrophages, cellules hôtes pour la tuberculose et pour le VIH-1, forment entre eux des nanotubes lorsqu’ils sont exposés à l’interleukine-10 (IL-10), une molécule sécrétée en cas de tuberculose. L’abondance dans les poumons de ces macrophages particuliers, appelés M(IL-10), est corrélée avec la gravité de la maladie. Les nanotubes sont empruntés par les particules virales du Sida, comme des tunnels, pour infecter les cellules voisines et s’y multiplier. En inhibant leur formation par différentes approches, les scientifiques ont réussi à réduire le transfert du virus entre les macrophages, entrainant ainsi une diminution de la production de VIH-1.

En cas de tuberculose sévère, la formation de nanotubes entre les macrophages est amplifiée, facilitant par conséquent la dissémination du virus du Sida et augmentant ainsi la production virale. La présence de ces macrophages particuliers pouvant être quantifiée, le diagnostic et le suivi de la tuberculose chez les patients co-infectés pourra être facilité. Ces travaux ouvrent ainsi la voie à de nouvelles approches thérapeutiques visant à contrôler l’augmentation de la charge virale en cas de tuberculose.

 

Source : topsante.com

A Baltimore aux Etats-Unis, une femme séropositive a donné son rein à une autre personne porteuse du VIH.

Le rein d’une femme de 35 ans porteuse du virus du Sida a été transplanté à une autre personne séropositive. L’annonce a été faite par l’hôpital John Hopkins de Baltimore où a eu lieu la transplantation inédite.

Nina Martinez a pu faire don d’un rein malgré sa séropositivité.

Une démarche exceptionnelle aux Etats-Unis car une législation de 2013 fixe un cadre précis : seuls les organes des personnes séropositives décédées peuvent être greffés sur des receveurs séropositifs. Jusqu’ici donc, les personnes porteuses du VIH aux Etats-Unis ne pouvaient pas faire de don de cet organe de leur vivant à d’autres personnes séropositives. Les médecins estimaient qu’un seul rein pouvait affaiblir le donneur, déjà fragilisé par les médicaments antirétroviraux et la maladie.

L’hôpital John Hopkins a obtenu l’autorisation en 2016 de déroger à cette règle pour réaliser une première greffe d’un donneur « vivant » porteur du VIH, rappelle l’AFP. Nina Martinez devait initialement donner son rein à un ami. Mais celui-ci est décédé entre temps. Elle a donc décidé de faire don de son rein à un receveur porteur du VIH. Depuis l’intervention, qui s’est déroulée lundi 25 mars, la donneuse se porte bien tout comme le receveur, dont l’identité n’a pas été révélée.

Pénurie de reins aux Etats-Unis

Les médecins espèrent que cette transplantation ouvre la voie à d’autres cas similaires de greffes de reins de donneurs séropositifs en bonne santé à des receveurs porteurs du VIH.

On estime à environ 10 000 le nombre de personnes séropositives en dialyse et qui pourraient bénéficier de greffe de rein de donneurs porteurs du virus du Sida. Plus largement les Etats-Unis font face à une pénurie de reins avec plus de 100 000 personnes en attente de greffe.

En France, on comptait 18 793 personnes en attente d’une greffe de rein en 2017. 3 782 greffes ont pu être réalisées dont 611 grâce au don du vivant d’un proche, rappelle le site Service public.

Source: Francebleu.fr

Montpellier intègre le réseau Fast-Track Cities, le réseau mondial créé par l’ONU des villes qui se sont fixé l’objectif d’arriver à zéro nouvelle contamination par VIH d’ici 2030.

À quelques jours du 25e Sidaction, la ville de Montpellier intègre le réseau Fast-Track Cities, le réseau des villes internationales contre le sida, dont l’objectif est d’éliminer l’épidémie en 2030. Ce réseau fondée en 2014 compte aujourd’hui 250 villes membres, sur tous les continents. Après Paris et Nice, Montpellier est la troisième ville française.

« Sexualité, la position préférée de Montpellier : la prévention »

Pour tendre vers l’objectif de zéro nouvelle contamination d’ici 2030, Montpellier mise sur la prévention, avec une campagne au message un rien provocateur mais assumé : « Sexualité, la position préférée de Montpellier : la prévention. » La ville veut fédérer les différents acteurs de la lutte contre le sida : médecins, rectorat, universités, associations.

« Un jeune m’a dit qu’à choisir, il préférait être séropositif que diabétique. »- Françoise Barré-Sinoussi

Montpellier a choisi une marraine  de renom, la professeure de médecine Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine en 2008 pour avoir découvert le VIH avec le professeur Luc Montagnier. Elle appelle à la mobilisation de tous et notamment auprès des jeunes : « Une majorité des 15-25 ans considère que le sida c’est du passé , un quart d’ente eux pensent que l’on en guérit, c’est faux. » Et elle ajoute : « Certains m’ont même dit « si je devais choisir entre VIH et diabète, je préfèrerais être infecté par le VIH  plutôt que d’avoir le diabète ». Je leur rappelle que le diabète ne se transmet pas, à la différence du sida. »

Zéro contamination : vœu pieux ou engagement réalisable ?

Pour Françoise Barré-Sinoussi, l’objectif zéro nouvelle contamination est possible. La découvreuse du VIH ne comprend pas qu’il y ait encore 30% de personnes qui découvrent leur séropositivité à un stade déjà avanc , alors que, dit-elle « on a aujourd’hui tous les outils, en tout cas en France, pour se faire dépister et le traitement pré-exposition, la Prep, est gratuit. Malgré ça, on a encore plus de 6.400 nouvelles infections par an ». Et elle conclut : « Aujourd’hui, tout le monde a un rôle à jouer.« 

Pour preuve qu’une bonne prévention peut donner des résultats, à Montpellier, le travail ciblé sur le public le plus touché par l’épidémie (les hommes à multiples partenaires) a permis de faire reculer de 40% le nombre de nouvelles contaminations en 2018, révèle le docteur en maladies infectieuses du CHU de Montpellier et coordonnateur de « Montpellier sans sida », Alain Makinson.

À Montpellier, le CHU suit plus de 2.000 personnes et compte plus de 100 nouveaux patients chaque année.

Source : LesActupienNes

SIDACTION 2019 – Projection Gratuite – Loïc, séropo indétectable – d’Iris Lebrun

Les Actupiennes, Wild Horses et Les Ecrans de Paris – Cinéma sont heureuSEs de vous convier dans le cadre du Sidaction 2019 à la projection du film documentaire: Loïc, séropo indétectable d’Iris Lebrun.

Le samedi 6 avril 2019 à 10h45 au Majestic Bastille, 4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris. Entrée gratuite, sans réservation dans la limite des places disponibles.

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice et Loïc et animé par Les ActupienNEs.

Nous remercions le cinéma Majestic Bastille et Les Ecrans de Paris – Cinéma et notamment Sophie Dulac Distribution qui ont rendu cet événement possible.

L’histoire : Loïc, 26 ans décide de s’exiler à Londres. Loin de son Auvergne natale il se sent libre de vivre son homosexualité dans cette ville cosmopolite, à l’écart des regards inquisiteurs.

Baigné dans la vibrante et bouillonnante capitale, son élan est stoppé net par une annonce terrible : Loïc a contracté le VIH. C’est le choc. Le SIDA, on connaît son nom, mais en 2018, on ne le craint plus. Jusqu’à ce qu’il vous tombe dessus.

Le film nous plonge dans l’intimité de Loïc au moment où sa vie bascule. Un témoignage terriblement contemporain au cœur de la réalité d’un jeune, gay et séropositif. Ce documentaire, comme un journal intime suit les doutes de Loïc et les étapes de sa nouvelle existence. Il se confie sans réserve, à la caméra de sa coloc’, sa meilleure amie.

Après le choc et le déni viennent les premières résolutions forcées : la fin des relations sexuelles, de la fête, des cigarettes… Et puis le début du traitement ; la douleur des effets secondaires, les nausées, la fatigue, les cauchemars. A cela s’ajoute la peur d’une maladie qu’on ne voit pas, qu’on imagine sous la peau, dans le sang, comme un mal invisible qui s’immisce partout.

Filmé au plus près, Loïc nous embarque tout contre lui dans ses premiers pas avec le VIH. Armé de son autodérision il fait face à son nouveau statut, se réapproprie peu à peu un corps devenu étranger mais, à l’intérieur, un dilemme subsiste. Comment et pourquoi le dire aux autres ? Surtout à ceux qui vous aiment le plus au monde, vos parents.

Source : Dialogai.org

Swissmedic a enfin autorisé un générique TDF/FTC (de Mepha) aussi bien pour la prophylaxie pré-exposition contre le VIH (PrEP) que pour le traitement du VIH mais GILEAD attaque Mepha au Tribunal fédéral des brevets!

Si le Tribunal donne raison à Gilead… le générique sera de nouveau interdit de commercialisation en Suisse et la PrEP restera inabordable.

En Suisse la PrEP n’est pas accessible car le seul médicament disponible, le Truvada de GILEAD, coûte 900.- CHF par mois et n’est, de ce fait, pas remboursé par l’assurance obligatoire des soins (LAMal) lorsqu’il est prescrit pour cet usage. Ce coût est parfaitement inabordable pour la plupart des utilisateurs. À l’heure actuelle, des médicaments génériques moins coûteux ne sont pas disponibles en pharmacie en Suisse. La PrEP (Prophylaxie pré-expostion) est une combinaison de molécules de ténofovir (TDF) et d’emtricitabine (FTC) qui protège les personnes non porteuses du VIH contre la transmission du virus. Ce traitement préventif du VIH est aujourd’hui un dispositif clé dans la lutte contre le VIH.

21% : la part des médicaments dans le montant total des primes (1).

85% : la part des médicaments couverts par l’assurance maladie obligatoire encore sous brevet donc bénéficiant d’un monopole (2).

Le prix des médicaments pris en charge par l’assurance maladie obligatoire est défini en comparant avec les prix publiés dans 9 pays d’Europe voisins (3).
Mais les prix avec lesquels la comparaison est faite ne sont pas les prix effectivement payés car ces pays voisins négocient par la suite des prix nettement plus bas (jusqu’à 50% de rabais) (4).

Quelques traitements pour exemple :

Les traitements DAA contre l’hépatite C sont affichés en France entre €24’000 (Sovaldi) et €36’000 (Harvoni) pour 3 mois de traitement (5) alors que, selon nos renseignements (6), le prix effectivement payé par le système de santé français est plus proche de €12’000 pour les 3 mois du traitement curatif. Un prix donc de trois fois inférieur. Le prix d’un médicament n’est donc pas décidé par l’OFSP mais par la pharma qui publie des prix «bidons» en vue de fausser les comparaisons (7). De plus, les pharmas visent à fixer les prix en fonction de la plus-value – calculé par la pharma nota bene – que le médicament apporte à la population. Le coût de développement moyen d’un médicament l’industrie a été chiffrés à 2.6 milliards de dollars par médicament qui arrive sur le marché. Ce calcul prend en compte la part des coûts de développement des médicaments qui échouent (8).

VIH: Le Truvada coûte CHF 900.- par patient par mois à l’assurance maladie obligatoire en Suisse, alors qu’il ne coûte que CHF 8 par patient par mois à fabriquer (9). Les génériques coûtent € 170 par patient par mois en France et € 70.- en Allemagne. Gilead a vendu pour plus de $ 35 milliards de Truvada depuis 2006 (10).

Hépatite C: Le Sovaldi de Gilead qui guérit l’hépatite C coûte environ CHF 43’000 par traitement par patient à l’assurance maladie obligatoire mais coûte moins de $200 par traitement à fabriquer. Son développement avait coûté un peu moins de $300 millions de francs à la société pharmaceutique Pharmasett. Gilead n’a vraisemblablement pas dépensé plus de 125 millions en essais cliniques de phase 3. Les ventes par Gilead de produits contenant le Sovaldi totalisent près de
$ 58 milliards (11).

Cancer du sein: Un médicament comme l’Herceptin de Roche, un anticorps monoclonal contre certains cancers du sein, coûte un peu plus de CHF 36’000 par année par patient à l’assurance obligatoire des soins mais ne coûte que CHF 50 à fabriquer. Il a rapporté plus de 85 milliards à Roche alors que les coûts de développement, de fabrication et de distribution ne dépassent pas 15% (12.7 milliards) de ce montant (12).

Ces prix exorbitants sont déjà la cause de décisions de rationnement par l’OFSP. Si cela continue, le rationnement de l’accès aux traitements deviendra la règle en Suisse.

Références :

  1. OFSP, Statistique de l’assurance maladie obligatoire 2016
  2. Interpharma, Le marché du médicament en Suisse, 2018
  3. Article 34abis, alinéa 1 de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins, OPAS : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas et Suède
  4. Morgan Steven G., Vogler Sabine et Wagner Anita K., Payers’ experiences with confidential pharmaceutical price discounts: A survey of public and statutory health systems in North America, Europe, and Australasia, Health Policy (Amsterdam, Netherlands) 121 (4), 04.2017, pp. 354?362.
  5. Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale.
  6. Renseignements fournis par AIDES, France.
  7. Pascal Strupler, Directeur OFSP, Infrarouge TSR, 25. Février 2019
  8. DiMasi JA, Grabowski HG, Hansen RA. Innovation in the pharmaceutical industry: new estimates of R&D costs. Journal of Health Economics 2016;47:20-33
  9. Hill, A, Khoo, S, Fortunak, J, Simmons, B, Ford, N. Minimum costs for producing Hepatitis C direct?acting antivirals for use in large?scale treatment access programs in developing countries. Clin Infect Dis 2014; 58: 928- 36.
  10. Gilead Earnings Reports 2007-2018
  11. Hill, A, Khoo, S, Fortunak, J, Simmons, B, Ford, N. Minimum costs for producing Hepatitis C direct?acting antivirals for use in large?scale treatment access programs in developing countries. Clin Infect Dis 2014; 58: 928- 36.
  12. TSR, Mise au point, 17.02.2019, 20h12, Les médicaments contre le cancer, mine d’or des pharmas