Deprecated: Automatic conversion of false to array is deprecated in /home/at-uxzby/actions-traitements.org/public/wp-content/plugins/ele-custom-skin/includes/enqueue-styles.php on line 22
ActionTraitements, Auteur à Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections - Page 2 sur 162
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
VIH discrimination afrique

Source : ONUSIDA

Communiqué de presse

Signature d’un partenariat stratégique entre Expertise France et ONUSIDA pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans six pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre

GENÈVE, 28 février 2024 — Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et ONUSIDA ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. La cérémonie de signature a rassemblé Mme l’Ambassadrice Anne-Claire Amprou en charge des questions de santé mondiale, M. l’Ambassadeur Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève et autres organisations internationales en Suisse, Mme Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies, ainsi que M. Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève. Comme le souligne Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, « par ce partenariat, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires ».

Cliquez ici pour lire la suite de l’article : ONUSIDA

inégalité genre santé

Source : L’initiative

En accord avec sa stratégie globale, L’Initiative intègre pleinement la dimension du genre dans ses activités. Le groupe de travail genre de L’Initiative est un des plus actifs parmi les groupes de réflexion transversale. Adeline Battier, chargée de projets au sein de L’Accélérateur, a repris l’animation du groupe en 2022.

Pourquoi l’intégration du genre est-elle nécessaire pour répondre à la mission première de L’Initiative : améliorer l’accès à la santé pour toutes et tous, éliminer les pandémies de VIH-sida, tuberculose et paludisme ?

Les femmes rencontrent des obstacles sociaux et financiers qui limitent leur accès aux services de santé. De la même manière, les hommes peuvent faire face à d’autres contraintes comme des contraintes professionnelles qui les empêchent de se soigner correctement. Les défis en matière de santé et d’utilisation des services de soins diffèrent entre les hommes et les femmes. Les inégalités associées au genre sont vraiment un déterminant majeur de l’état de santé des individus. Il faut le prendre en compte quand on met en place un projet de prévention et d’amélioration de l’accès aux services de santé. C’est valable pour absolument toutes les maladies et pour tous les types de motifs de consultations.

Comment, concrètement, intégrer la dimension du genre dans les projets de développement ?

En tant qu’acteur de l’aide au développement, nous avons des objectifs à remplir et des comptes à rendre. Jusqu’à présent, on se fixait un objectif de 50 % des projets financés ou mis en œuvre qui doivent prendre en compte le genre au sein de leurs objectifs. Nous devrions progressivement atteindre 75 % dans les années qui viennent. Pour y arriver, il faut vraiment que nous accompagnions les porteurs de projet. Certains nous le demandent et dans ce cas-là, on peut mettre en place des expertises dédiées. Pour d’autres, le genre n’est pas une priorité, ce qui nous incite à être plus prescriptifs. Mais l’idée est de rester dans le dialogue. Il arrive qu’après des heures de discussion, on aboutisse à une activité supplémentaire, un volet « sensibilisation de professionnels de santé » par exemple. C’est un début, on met une petite graine, puis on voit si ça prend.

Pour lire le reste de l’article cliquez ici : L’initiative

Santé discrimination

Source : ONUSIDA

Déclaration à la presse

À l’occasion du 10e anniversaire de la Journée zéro discrimination, l’ONUSIDA lance un appel en faveur de la protection de nos droits humains en tant que moyen de protéger notre santé

GENÈVE, 27 février 2024 — La Journée zéro discrimination a été instituée par l’ONUSIDA il y a dix ans pour faire progresser l’égalité et la justice pour tout le monde, indépendamment du sexe, de l’âge, de la sexualité, de l’appartenance ethnique ou du statut sérologique. Cependant, les progrès sont en péril.

Les attaques contre les droits des femmes et des filles, des personnes LGBTQ+ et d’autres communautés marginalisées sont en augmentation. Et lorsque les lois, les politiques, les pratiques ou les normes consacrent la punition, la discrimination ou la stigmatisation des personnes parce qu’elles sont des femmes, des personnes LGBTQ+, des migrants, des travailleur/ses du sexe ou des consommateurs/trices de drogues, les résultats se traduisent par une santé publique défaillante, car ces communautés sont écartées des services sociaux et de santé vitaux.

« Les atteintes aux droits constituent une menace pour la liberté et la démocratie et sont préjudiciables à la santé. La stigmatisation et la discrimination font obstacle à la prévention, au dépistage, au traitement et à la prise en charge du VIH, et freinent les progrès vers l’éradication du sida d’ici à 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun que nous pourrons protéger la santé de tous. »

Pour lire la suite de l’article cliquez ici : ONUSIDA

IST Jeux Olympiques

Source : BFMTV.

Des spécialistes craignent une explosion des infections sexuellement transmissibles durant les Jeux olympiques et paralympiques organisés à Paris entre juillet et septembre 2024. – BFMTV

Durant les Jeux olympiques et paralympiques, programmés respectivement du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre 2024, 16 millions de touristes sont attendus dans les rues de la capitale. Le risque d’une diffusion importante d’infections sexuellement transmissibles pèse sur la fête.

Chlamydia, gonorrhée, syphilis… Des invitées indésirables pourraient perturber la fête des Jeux olympiques de Paris 2024, qui doivent s’ouvrir dans cinq mois jour pour jour, le 26 juillet. Ces infections sexuellement transmissibles (IST) se propagent à l’occasion de rapports sexuels non-protégés. Des rapprochements statistiquement plus fréquents lors de grands rassemblements: concerts, festivals ou… JO.

En 2021, en amont des Jeux de Tokyo, les autorités sanitaires japonaises s’étaient inquiétées d’une forte diffusion des IST dont la circulation n’avait « pas diminué par rapport à avant le début de la pandémie ». « Il existe des risques d’importation et de propagation » du VIH, même s’il est « probable que les cas ne soient détectés qu’après » les JO, notaient-elles.

Une autre étude réalisée après les JO de Sydney en 2000 avait mis en lumière ce phénomène. « La proportion de personnes présentant des symptômes ou un contact connu avec une infection sexuellement transmissible (IST) était plus élevée pendant les Jeux », une hausse de l’ordre de 29%.

Pour lire la suite cliquez ici : BFMTV.

lutte contre papillomavirus

Que reste-t-il de l’annonce du président de la république du 28 février 2023, qui promettait une grande campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV en anglais) au collège à la rentrée 2023 ? À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par les papillomavirus humains du 4 mars 2024, ainsi que de la conférence de presse organisée par le collectif Demain sans HPV ce 29 février 2024, ACTIONS TRAITEMENTS regrette le manque d’implication des autorités pour éradiquer ces virus et rappelle son engagement en faveur de la vaccination contre les papillomavirus.

Absence quasi-totale de concertation et d’information

Il y a un an le Président de la République annonçait le lancement d’une campagne de vaccination massive, contre les papillomavirus humains, auprès des collégien·ne·s de classe de 5e à la rentrée scolaire 2023. Comme beaucoup d’associations, nous nous sommes félicités de cette volonté apparente. Nous avions également alerté sur la nécessité d’inscrire cette initiative dans un plan plus large d’éducation à la santé sexuelle, tout en plaidant pour la diffusion d’une information auprès de tous les publics concernés : collégien·ne·s, parents, établissements et enseignant·e·s, professionnel·le·s de santé impliqué·e·s.

Oui mais voilà, il ne suffit pas de décréter une opération pour qu’elle se déroule dans de bonnes conditions et qu’elle soit couronnée de succès. Il est nécessaire d’informer les parents et les établissements en amont, leur donner les arguments qui permettront de déconstruire les fausses informations qui circulent au sujet des vaccins, phénomène accentué suite à la crise Covid-19. Les professionnel·le·s de santé (infirmiers, médecin, etc.), ainsi que les associations de santé qui ont l’habitude d’aller au contact des publics doivent être impliqué·e·s. Enfin, une évaluation solide, permettant de suivre l’évolution de la campagne, son acceptation par les personnes concernées, ainsi que ses effets sur la couverture vaccinale est primordiale.

Or, de tout cela, rien (ou presque) ne semble avoir été fait. Il ne faut donc pas s’étonner que cette campagne de vaccination soit un échec. Et au final, ce sont des adolescent·e·s non-vacciné·e·s qui développeront des verrues génitales (condylomes), des lésions pré-cancéreuses, voire des cancers dans les décennies à venir, parce qu’à un moment, les autorités ont fait le choix de ne pas impliquer tous les acteurs et actrices de cette vaccination et de ne pas mettre tout en œuvre pour que la campagne de vaccination atteigne ses objectifs.

« Qui va refuser un vaccin contre le cancer ?! »

L’objectif affiché était pourtant modeste, il consistait à vacciner 30% des collégien·ne·s. D’après les dernières estimations, moins de 10% ont reçu une première dose du vaccin fin 2023, soit environ 61 400 adolescent·e·s sur les quelques 632 000 concerné·e·s. Et encore, ces chiffres ne concernent que les établissements publics ; c’est bien connu, en établissements privés/catholiques les élèves ne sont pas concerné·e·s par les papillomavirus ! Pourtant cette opération était une occasion unique de diffuser largement une information complète et rassurante sur l’intérêt de cette vaccination. Or, les ministères concernés (santé et éducation en tête), ont fait le service minimum, c’est-à-dire : rien (ou presque) ! Alors que la crise Covid a réveillé le scepticisme à l’égard des vaccins, il aurait fallu redoubler d’efforts et de pédagogie pour favoriser l’adhésion des personnes concernées ou ciblées.

Le gouvernement, si avide de réaliser des économies, y compris dans la santé, devrait être aux avant-postes pour faire la promotion de la vaccination contre les papillomavirus humains. Imaginez : vacciner aujourd’hui (et chaque année) plusieurs centaines de milliers d’adolescent·e·s entre 11 et 14 ans, c’est épargner à notre système de santé, déjà bien mal en point, plusieurs dizaines de milliers de cancers à prendre en charge dans les décennies à venir. Est-il nécessaire de rappeler qu’une campagne de vaccination coûte bien moins cher à la solidarité nationale que la prise en charge de cancers ?

Cette question, « Qui va refuser un vaccin contre le cancer ? », c’est la Pr Christine Katlama (hôpital Pitié-Salpêtrière) qui la pose dans l’interview vidéo qu’elle a accordée à Actions Traitements début 2023, disponible sur notre chaîne YouTube. Cette vidéo est plus particulièrement destinée aux personnes vivant avec le VIH, car leur organisme est plus fragile et se débarrasse plus difficilement des papillomavirus qu’il rencontre. En conséquence, elles sont plus à risque de développer des lésions précancéreuses, voire des cancers (col de l’utérus, oropharynx, anus, vulve, pénis, etc.). En complément de cette interview, l’association a également réalisé une vidéo pédagogique qui explique, en trois minutes, les enjeux liés aux papillomavirus humains : épidémiologie, conséquences, dépistages, intérêt de la vaccination, etc.

Quelques chiffres sur l’impact des papillomavirus humains

Oui oui, même vous qui nous lisez, vous êtes très probablement concerné·e·s et donc porteurs ou porteuses d’un ou plusieurs papillomavirus humains. On considère qu’environ 80% des personnes ayant (ou ayant eu) une sexualité sont touchées par les papillomavirus humains. Heureusement, dans 90% des cas, ces virus sont éliminés spontanément par l’organisme. Mais dans les 10% restants, les conséquences peuvent être très gênantes, voire invalidantes ou très délétères.

L’intérêt de cette vaccination a déjà été maintes fois démontré. En vaccinant les adolescent·e·s avant le début de leur vie sexuelle, on les protège contre les souches de papillomavirus les plus virulentes ; celles-là même qui deviendront, au mieux des lésions, au pire des cancers tels que ceux décrits précédemment. De plus, inscrire cette vaccination dans un programme complet d’éducation à la sexualité, permettrait d’informer les ados sur tout un ensemble de sujets essentiels : risques de grossesses non désirées, prévention des infections sexuellement transmissibles (dont les papillomavirus humains), violences sexistes et sexuelles, etc. Faire l’autruche, et par la même occasion empêcher des adolescent·e·s d’accéder à une vaccination efficace est irresponsable !

Chaque année en France, plusieurs milliers de cancers sont imputables aux papillomavirus humains :

  • 3 000 cancers du col de l’utérus (100% sont imputables aux papillomavirus) ;
  • 1 700 cancers de l’oropharynx (bouche et gorge notamment) dont plus de la moitié est imputable aux papillomavirus ;
  • 2 000 cancers de l’anus, dont 90% sont liés aux papillomavirus.
  • S’ajoute à cela, les condylomes ou verrues ano-génitales, dont plus de 100 00 sont diagnostiquées chaque année ! Celles et ceux qui en ont eu savent à quel point leur retentissement sur la vie affective et sexuelle peut être particulièrement important.

Des actions et des outils d’information

Début 2023, le collectif « Demain sans HPV » a été créé à l’initiative d’une dizaine d’associations (dont Actions Traitements), avec pour objectif d’accentuer la sensibilisation et d’encourager la vaccination des personnes concernées en France. En amont de la journée de sensibilisation du 4 mars 2024, le collectif organise une conférence de presse afin de dresser le bilan de la campagne de vaccination au collège et d’en tirer les ajustements nécessaires pour atteindre l’objectif de 80% de couverture vaccinale d’ici à 2030*. L’occasion de rappeler que les associations militent pour l’élargissement de la vaccination pour tou·te·s au-delà de l’âge recommandé à ce jour : de 11 à 19 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 26 ans pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

Car c’est un fait : la couverture vaccinale est très en retard, en France, comparée à d’autres pays. À titre d’exemple en Australie, la couverture vaccinale supérieure à 80% (associée au dépistage) permet d’envisager une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici une quinzaine d’années ! Ce n’est malheureusement pas l’opération de vaccination lancée auprès des collégien·ne·s de classe de 5e à la rentrée 2023 qui va faire évoluer la situation en France. D’autant qu’il n’est pas prévu d’intégrer les données de cette campagne au Système National des Données de Santé (SNDS), ce qui permettrait pourtant de suivre plus finement l’évolution et l’efficacité de la vaccination contre les papillomavirus. Le comble !

En attendant que les autorités se décident à revoir leur copie et mettent en place les actions nécessaires au bon déroulement de la campagne de vaccination au collège, nous vous conseillons vivement de suivre les actualités du collectif « Demain sans HPV » qui est particulièrement impliqué sur le sujet. Actions Traitements fait partie des dix associations qui ont co-fondé le collectif et nous veillons à y porter les sujets concernant plus particulièrement les personnes vivant avec le VIH.

Nous proposons également plusieurs outils (papier ou numérique) d’information sur les papillomavirus :

  • Consultez les vidéos sur le HPV, les cancers, et tous les autres sujets en lien avec le VIH, sur notre chaîne YouTube.
  • Commandez (ou téléchargez) gratuitement le dépliant InfoVaccin, dans lequel vous trouverez des informations sur les schémas de vaccination HPV.
  • Tous les autres outils d’information réalisés par l’association sont disponibles gratuitement sur la plateforme de commandes.
  • Posez toutes vos questions à un bénévole « écoutant expert », en contactant la ligne d’écoute d’Actions Traitements :
    • par téléphone : 01 43 67 00 00

* objectif fixé (pour les adolescent·e·s de 11 à 19 ans) par la Stratégie nationale de santé sexuelle et le Plan cancer

Fonds mondial Afghanistan

Source : Theglobalfund

Genève/Kaboul – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a approuvé une aide d’urgence de plus de 4,7 millions de dollars US, qui servira à fournir des services de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme au 1,3 million d’Afghanes et d’Afghans vivant au Pakistan qui devront retourner dans leur pays au cours de la prochaine année. 

Cette somme de 4,7 millions de dollars US en fonds d’urgence vient s’ajouter à une subvention de 66 millions de dollars US lancée le 1er janvier 2024 pour une période de trois ans. La subvention est mise en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

« Il est prévu que 1,3 million de personnes reviendront au pays, ce qui représente plus de 3 % de la population de l’Afghanistan, précise Annelise Hirschmann, directrice du Département Asie, Europe orientale, Amérique latine et Caraïbes du Fonds mondial. Cette augmentation subite de la population, en particulier dans les régions rurales et difficiles d’accès à la frontière du Pakistan, constitue un risque épidémiologique qui ne pourra être maîtrisé sans un renforcement des services essentiels de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. »

Les fonds d’urgence seront utilisés comme suit :

  • Paludisme : diagnostics, fourniture de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée aux personnes qui s’installent dans des régions à forte prévalence du paludisme, et séances de formation pour les personnes vivant dans des provinces à faible risque, dans le but d’éviter que les personnes en provenance de régions à haut risque au Pakistan ne propagent la maladie.
  • Tuberculose : établissement à la frontière de points de services de santé équipés de matériel de dépistage, expansion de la recherche active de cas, et intégration des activités de transport des échantillons, de prévention et de traitement.
  • VIH : dépistage volontaire aux points de passage à la frontière, services d’accompagnement psychologique, et continuité du traitement des personnes déplacées.

Pour la lire la suite de l’article cliquez ici : Theglobalfund

VIH SIDA GABON

Source : GMT

Alors que le traitement du VIH/Sida nécessite une prise quasi quotidienne d’antirétroviraux, il est à déplorer que certains patients semblent éprouver un désintérêt à suivre méticuleusement ces recommandations. Toute chose qui contribuerait inexorablement à une hausse du taux de contamination mais aussi de décès liés à cette maladie. La preuve, ce sont plus de 12 000 malades enregistrés, selon l’Enquête démographique de santé (EDS) 2022.

L’infection au VIH exige un traitement continu qui nécessite d’être pris continuellement. Malheureusement la forte croyance aux tradipraticiens et la stigmatisation rendent le problème encore plus complexe, favorisant le nombre très important de perdus de vue qui s’élève à plus de 12 000 malades de VIH/Sida sur l’étendu du territoire. Toute chose qui constitue une sérieuse menace pour la réussite de la prise en charge des Patients Vivant avec le VIH (PVVIH), mais également pour les personnes avec lesquelles ils sont fréquemment en contact. 

L’ONUSIDA affirme que « le Gabon dispose des atouts et avance à petit pas mais sûrement dans sa réponse au VIH », assurant que le pays peut reprendre la trajectoire visant à éliminer le sida d’ici à 2030. Si cette affirmation semble encourageante, cependant le phénomène des perdus de vue demeure la principale menace qui complique la lutte contre le VIH/Sida dans notre pays, en raison d’une prise en charge thérapeutique tardive ou inadaptée. 

Pour lire la suite de l’article cliquez ici : GMT

vieillissement prématuré VIH

Source : Ma Clinique

Le professeur agrégé de l’Institut Wistar Mohamed Abdel-Mohsen, Ph.D., a démontré, avec son laboratoire et ses collaborateurs, un lien entre les dommages viraux à l’intestin et le vieillissement biologique prématuré. Le groupe a découvert que ce lien pro-vieillissement peut contribuer à la fois à la perméabilité intestinale et au vieillissement prématuré des tissus systémiques et intestinaux chez les personnes vivant avec une infection chronique par le VIH, et leur découverte est détaillée dans l’article récemment publié intitulé « Signatures microbiennes intestinales distinctes liées à une accélération du vieillissement ». Vieillissement biologique systémique et intestinal », publié dans la revue Microbiote.

Quand les corps des gens vieillissent plus vite que leurs années chronologiques – ; une condition connue sous le nom de vieillissement biologique accéléré – ; ils deviennent plus vulnérables aux problèmes de santé graves généralement observés chez les personnes âgées, notamment les cancers, les maladies cardiaques, les troubles cérébraux, les infections graves et l’efficacité réduite des vaccins. Le Dr Abdel-Mohsen étudie les causes de ce vieillissement rapide et comment créer des moyens de ralentir le vieillissement biologique et d’améliorer la santé.

L’un des principaux suspects dans ce casse-tête du vieillissement est le microbiome intestinal et sa fuite potentielle dans la circulation sanguine. Le laboratoire Abdel-Mohsen étudie comment les fuites intestinales peuvent avoir un impact sur le système immunitaire et conduire à une inflammation chronique, susceptible d’accélérer le vieillissement.

Pour approfondir cette question, le Dr Abdel-Mohsen et ses collègues ont analysé des échantillons provenant de personnes vivant avec une infection chronique au VIH. On sait que vivre avec une infection chronique au VIH peut potentiellement accélérer ou accentuer l’âge biologique, ce qui en fait un excellent modèle pour étudier les mécanismes de l’âge biologique accéléré chez les personnes vivant avec des maladies chroniques.

Pour lire la suite de l’article cliquez ici : Ma Clinique

Lutte VIH Guinée

Source : MSN

Médecins Sans Frontières (MSF) a ouvert son premier projet de prise en charge des personnes séropositives à travers des traitements antirétroviraux en 2003. L’institution sanitaire a célébré ses 20 ans de lutte contre le VIH ce jeudi, 15 février 2024, à la Blue zone de Dixinn (Conakry), a constaté Guineematin.com à travers son reporter dépêché sur place.

Prenant la parole, le coordinateur du projet VIH-Tuberculose de Médecins Sans Frontières, a dressé le bilan des activités réalisées. « Pendant les 20 ans, la première des choses que je peux dire, donc nous avons instauré la mise en de la prise en charge gratuite. Nous avons fait un temps d’efforts de tout ce qui est suivi biologique pour amener une rénovation en collaboration avec le ministère. Nous avons fait des formations du personnel du ministère, ensuite on a renforcé les capacités des membres de la société civile et nous avons accompagné tout ce qui est programme des ateliers de subvention avec le fond mondial. En termes de données, 16 661 patients vivent avec le VIH. Je peux ajouter qu’il y a des modèles différentiels de prise en charge que nous avons apportés : d’abord le poste de distribution des antirétroviraux dans la sous-région. La Guinée est le premier pays qui a ce modèle de produit. Ce produit est géré par les membres des associations de dépistage et qui servent aussi à donner des antirétroviraux. Nous avons apporté un plus par rapport à la prise en charge du VIH avancé, et là nous avons une unité de formation recherche qui s’appelle Donka et c’est là-bas où nous prenons en charge le VIH avancé au niveau de la ville de Conakry », a indiqué Hippolyte Mboma Kamossi.

Le coordinateur a ensuite, énuméré les défis pour faciliter la prise en charge effective des personnes vivant avec le VIH. « Les défis pour le Gouvernement, on ne peut pas faire des prises en charge si on a pas les moyens, cela signifie que le gouvernement doit mettre le paquet pour que cette prise en charge soit effective. Les centres de santé qui doivent nous accompagner doivent être subventionnés par l’État. Notre part, c’est la formation continue. Nous devons continuer avec la formation et nous avons des perspectives de sortir des centres de santé mais avant de sortir nous avons un cadre de concertation, un cadre d’évaluation conjointe avec notre partenaire qui est la division régionale de santé de la ville de Conakry…Nous évaluons les indicateurs et nous faisons des recommandations pour que les centres soient autonomes dans cette prise en charge »,  a-t-il conclu.

Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le chef de Cabinet a exprimé sa joie. Il a salué Médecins Sans Frontières et les autorités guinéennes pour les efforts déployés dans le domaine sanitaire.

Pour lire la suite de l’article cliquez ici : MSN

Doxycycline prévention

Source : CATIE

Des essais cliniques bien conçus ont révélé que la prise de l’antibiotique doxycycline après les relations sexuelles pouvait réduire considérablement le risque de contracter des infections transmissibles sexuellement (ITS) d’origine bactérienne, telles que la chlamydiose, la gonorrhée et la syphilis.

Pour une étude menée en France, on a recruté 232 hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (hommes gbHARSAH). Les participants en question suivaient également une prophylaxie pré-exposition contre le VIH (PrEP). Selon l’équipe de recherche, les participants qui prenaient 200 mg de doxycycline dans les 24 heures suivant une relation sexuelle sans condom étaient moins susceptibles de contracter la chlamydiose (70 %) et la syphilis (73 %). En ce qui concerne la gonorrhée, aucun effet n’a été constaté parce que, de façon générale en France, la bactérie qui cause cette infection a acquis la capacité de résister à la doxycycline et aux antibiotiques apparentés.

Lors d’un essai clinique mené aux États-Unis auprès de personnes séropositives et séronégatives, on a évalué l’efficacité d’une dose de 200 mg de doxycycline prise dans les 72 heures suivant une relation sexuelle sans condom. Les participant·e·s incluaient 174 personnes séropositives et 327 personnes séronégatives. Toutes les personnes séronégatives suivaient une PrEP. Les personnes inscrites à cette étude étaient soit des hommes gbHARSAH, soit des femmes trans. On a constaté que la doxycycline réduisait d’environ les deux tiers le risque de syphilis, de chlamydiose et de gonorrhée, ce qui est très considérable.

Dans ces études menées en France et aux États-Unis, la doxycycline s’est révélée sécuritaire et la motivation des participant·e·s à s’en servir était forte, de sorte que leur taux d’observance était élevé. Dans l’étude américaine, qui était plus récente et de plus grande envergure, les participant·e·s avaient recours à la doxycycline trois ou quatre fois par mois en moyenne.

Pour lire la suite de l’article cliquez ici : CATIE