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Chemsex : parlons-en - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Chemsex : parlons-en

Tu fais des plans Chems ?

De temps en temps, quand tu veux t’éclater ou à chaque fois que tu veux baiser ? Tu cherches à te détendre pour t’amuser, à éprouver plus de plaisir, à être plus endurant pour baiser toute la nuit ou pour un plan hard : les raisons de ta consommation de produits peuvent être nombreuses. 

Quelles que soient tes raisons pour consommer, l’objet de cette page est simplement de t’informer des risques potentiels liés à la consommation de drogues. Notre objectif est de t’aider à mieux les évaluer et les réduire. Parce que toute consommation doit être équilibrée entre effets recherchés et effets potentiellement dommageables pour ta santé. 

En effet, peu importe que tu sniffes, que tu avales en parachute, que tu slames ou que tu pratiques le plug/ booty bump, toute consommation a des conséquences plus ou moins importantes sur la santé, à court et à long terme. Et ce, quel que soit le produit : cathinones (3MMC, 4MEC, 4MMC, MDPV, 2C-B, etc.), GHB, Crystal/Tina, cocaïne, MDMA, Kétamine pour baiser ; beuh ou shit, anxiolytiques ou somnifères pour descendre. 

Des conséquences sur ton corps

Quelques conseils

Des conséquences sur ta santé mentale

Des conséquences sur ta vie sociale

Faire un point sur sa conso

Tu peux faire un point sur ta consommation de drogues avec ton médecin ou un soignant spécialisé (psychologue, addictologue, etc.) : ils peuvent t’informer afin de diminuer au maximum les risques liés à tes pratiques. N’hésite pas à consulter les associations, les lieux d’accueil ou de soins communautaires gay (le Spot, le 190, Le Checkpoint à Paris et le Spot à Marseille, par exemple). Pour plus d’informations, tu peux consulter le groupe Info Chemsex (by Aides) sur Facebook. Par ailleurs, l’association Aides propose un dispositif d’écoute réservé aux usagers de chemsex et un service d’accompagnement anonyme via WhatsApp (07 62 93 22 29).

Quelques signes qui doivent t'alerter

Tu slames ?

Le « slam » désigne des pratiques d’injection de drogues en contexte sexuel. Cette pratique augmente les risques et t’expose à contracter différentes infections (le VIH et le VHC notamment). Tu peux les réduire en apprenant à bien te shooter et en utilisant pour chaque injection ton propre matériel stérile et à usage unique. 1 aiguille = 1 injection

Ça tourne mal ?

Délire, détresse psychique, idées noires, perte de connaissance… tu ne prends aucun risque juridique à appeler les secours et cela peut sauver des vies : appelle le 15 ou le 112 ! (urgences, numéros gratuits).

Tu prends un traitement VIH et/ou VHC ?

Les traitements et les drogues ne font pas toujours bon ménage, que tu sois séropo au VIH / VHC, que tu prennes la PrEP ou un Traitement Post Exposition (TPE).

Quand deux substances sont actives dans l’organisme, elles peuvent entrer en « conflit » : c’est ce qu’on appelle une interaction. Certaines drogues et certains traitements sont métabolisés, c’est-à-dire « transformés » dans l’organisme par le même chemin, le foie notamment, ce qui peut augmenter ou diminuer l’effet du traitement ou de la drogue.

Consommer des drogues quand tu prends un traitement antirétroviral (ARV) contre le VIH et/ou un traitement antiviral contre l’hépatite C, c’est donc risquer de provoquer une interaction potentiellement dommageable pour ta santé.

S’il est difficile d’évaluer précisément les interactions, notamment parce que les drogues vendues sont souvent « coupées » avec d’autres produits, nous savons tout de même qu’il existe plusieurs types d’interactions connues. Dans tous les cas, les drogues et les ARV peuvent interagir de plusieurs manières, notamment :

1. L’effet de la drogue peut être augmenté, avec un risque accru de surdose pouvant entrainer un décès.
2. L’effet de la drogue peut être diminué : il faut en prendre un volume plus important pour atteindre l’effet désiré, ce qui entraine aussi un risque accru de coma ou d’overdose.
3. L’effet des ARV peut-être diminué, rendant le traitement moins efficace.

Tu commences un traitement contre le VIH et/ou contre l’hépatite C ?

Pendant les quatres premières semaines ton corps « s’habitue » à tes médicaments. À cette période, la probabilité d’interactions est plus élevée.

«Monter» et «descendre» sous ARV

Pour assurer, tu prépares ta soirée avec du Cialis®, du Viagra® ou du Levitra® ? Pour descendre après tes plans, tu gobes un Xanax®, un Lexomil® ou un Valium® ? Ces deux types de médicament ne sont pas sans danger : ils peuvent interagir avec tes ARV. Fais-les toi prescrire par ton médecin plutôt que de les commander sur internet. Cela te permettra de demander conseil mais aussi de t’assurer de la qualité des médicaments.

Les principaux risques d'interactions

Les antirétroviraux (ARV) et antiviraux (AAD) suivant, n’intéragissentavec aucune des drogues présentées si dessus :

Les données présentées sont basés sur les tables de l’université de Liverpool (hiv-druginteractions.org / hep-druginteractions.org), la liste et les tableaux présentés ne sont pas exhaustifs et reposent sur des mécanismes d’action théoriques. Parmi les drogues qui circulent, de nombreuses substances dérivées de l’amphétamine, de la cathinone ou de la kétamine (2MMC, NRG1, NRG2, pentedrone, 4-FA, 2FMA, 4CMC, 5-APB, méthoxétamine…) n’y sont pas référencées. Attention, qu’elles soient avalées, injectées, sniffées ou fumées, toutes ces drogues sont également susceptibles d’interagir avec tes traitements contre le VIH ou le VHC.