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Les dons d’organe désormais autorisés entre porteurs du VIH. - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Les dons d’organe désormais autorisés entre porteurs du VIH.

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Source : Gènéthique

Il est possible depuis le 5 juillet de pratiquer une greffe d’organes entre un donneur et un receveur, tous deux infectés par le VIH. En effet, un arrêté publié au Journal Officiel, par le ministère de la Santé, fixe les conditions du prélèvement et de la greffe d’organes entre personnes vivant avec le VIH. Le ministère précise dans son communiqué que « cette nouvelle possibilité » est offerte par « les progrès dans les traitements contre le VIH et dans les techniques de transplantation ». Le but de cet élargissement est de libérer « de précieuses places sur la liste d’attente » pour les patients séronégatifs nécessitant une greffe.

Les modalités de ce nouveau protocole sont identiques à celles mises en place en 2015, ouvrant la possibilité d’un don provenant d’un donneur infecté par le virus de l’hépatite C. Plusieurs conditions sont ainsi requises pour le donneur, qui peut être vivant ou décédé, connu comme étant séropositif pour le VIH, « sous traitement antirétroviral stable et ayant un dépistage génomique du VIH négatif dans les douze derniers mois ». Côté receveur, il doit aussi être « séropositif pour le VIH en infection contrôlée ».  De plus, son pronostic vital doit être engagé et les alternatives à la greffe ne doivent pas être possibles.

Tous les organes sont en principe transplantables. Seule une exception est prévue, lorsque le donneur est à la fois infecté par le VIH et par le virus de l’hépatite C. Seuls les reins peuvent alors être greffés (Cf. Greffer un rein porteur d’hépatite C, une option « rentable »).

Enfin, l’accent est mis sur l’information aussi bien du receveur, que du donneur vivant. Ce dernier « doit recevoir une information détaillée sur les risques spécifiques pour sa santé, et notamment sur l’évolution de sa maladie » et « un collège d’experts spécifique placé auprès de l’Agence de la biomédecine (ABM) doit évaluer au cas par cas le risque du prélèvement au vu de son statut sérologique ». Le bénéficiaire du greffon doit aussi être tenu informé « sur les bénéfices attendus et les risques encourus », ainsi que sur « les contraintes liées au suivi spécifique qui sera engagé. »

 

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