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L’émouvant discours d’une jeune Burundaise née avec le VIH

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Amanda Dushime a été dépistée à l’âge de 11 ans. A Lyon, elle appelle à augmenter le financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

 « Notre vie a de la valeur, vous ne devez jamais l’oublier », a plaidé une jeune Burundaise née avec le VIH, jeudi 10 octobre, au côté du président Macron, lors de la conférence de refinancement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à Lyon.
 Amanda Dushime, 18 ans, ambassadrice du réseau « Grandir ensemble », l’assure : « Nous vivons et grandissons avec le sentiment d’un avenir incertain. » La jeune fille a été dépistée tardivement, à l’âge de 11 ans.

Selon elle, « les soins pédiatriques sont insuffisants » et « certains d’entre nous attendent plus de trois ans avant de savoir si leur traitement fonctionne ». Et d’insister :« Nous ne voulons plus de cela, être soignés à l’aveuglette, nous ne réclamons rien de plus que le respect de nos droits, tout simplement le droit de vivre et d’espérer un avenir. »

« Il faut augmenter le financement pour améliorer la prise en charge des malades, pour que les traitements soient disponibles en permanence et que tous les patients bénéficient d’un suivi biologique et psychologique », a-t-elle également déclaré au « Journal du dimanche ».

Morgane, 37 ans, 4 enfants, a su positiver le VIH

Emmanuel Macron a annoncé une augmentation de 15 % de la contribution de la France, sur trois ans, au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

De quoi décevoir les ONG. Un collectif de douze organisations de la société civile, dont Aides, Oxfam, Solidarité sida ou Sidaction, avait en effet réclamé une hausse « d’au moins 25 % » pour la France, soit 270 millions.

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