Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
PARTAGER SUR :

source : seronet

Depuis le mois de novembre, des personnes vivant avec le VIH rapportent des problèmes pour récupérer leur traitement habituel en pharmacie. Ces problèmes ont fini par remonter auprès des collectifs de patients-es, comme le TRT-5.

Selon les militants-es, on dénombre plusieurs cas d’approvisionnement aléatoires : après une première alerte sur le Sustiva (dans sa version princeps) puis deux médicaments du laboratoire MSD (Isentress et Pifeltro, noms commerciaux), il y aurait désormais une difficulté pour obtenir du Triumeq (laboratoire ViiV) depuis fin novembre. Après enquête, le TRT-5 explique que ces ruptures s’expliquent par de mauvaises communications et des décalages dans la distribution entre laboratoires et grossistes répartiteurs, qui tardent eux-mêmes à livrer les officines de ville.

Pas de pénuries d’ARV mais une inquiétude

Pas de problème de fabrication ou de pénurie à proprement parler, mais un phénomène inquiétant et préjudiciable pour les personnes. Tous-tes les acteurs-rices s’accordent sur le fait que le problème est multifactoriel. Et cela n’est pas sans effet, ainsi un quart des Français-es s’est déjà vu refuser la délivrance d’un médicament ou d’un vaccin pour cause de pénurie, selon une enquête publiée en janvier 2019 à l’initiative de France Assos Santé. Face à cette situation, quelques conseils habituels : lancer la procédure Numéros d’urgence (48 heures grâce à un coursier envoyé par le labo), le recours à une autre pharmacie ou à l’hôpital en cas d’urgence.

Aussi, il ne faut pas hésiter à aller chercher ses médicaments une semaine avant l’échéance, afin de pouvoir trouver des solutions de recours en cas de ruptures d’approvisionnement temporaires. Si vous êtes témoin ou personnellement concerné-e par ces problèmes d’approvisionnement, vous pouvez signaler tout problème d’accès sur l’observatoire des ruptures du TRT-5 prévu à cet effet.

PARTAGER SUR :